Exposition collective des résidents du 6b du 23 au 28 mars 2015.
VERNISSAGE vendredi 27 mars à 18H30.
Dans le cadre des 5 ANS DU 6b.
Sur une proposition d’Emilie Schalck.
AVEC : Laurent Gongora, Sophie Schenck, Emilie Schalck, Pauline Angotti, Julien Groboz, Florence Girardeau, Nadia Agnolet, atelier Youpi et Alexander Stephenson et Églantine Laval.
Partenaire de l’expo : 3 bis, Galerie Alberta Pane et Biennale de Paris
- PERFORMANCES de Florence Girardeau, Nadia Agnolet et Églantine Laval (dans le cadre de la Biennale de Paris) pour le VERNISSAGE vendredi 27 MARS.
La salle d’exposition située au 1er étage du 6b est un lieu aux multiples facettes qui a vu se succéder les temps forts du 6b, durant ces 5 années : espace de création et d’expérimentation ou lieu de découverte musicale éclectique. Pour ses 5 ANS le 6b a voulu donner corps à la transformation de cet espace. Une dizaine de résidents du 6b se sont réunis pour créer une exposition en mutation où le public, acteur et spectateur de l’œuvre, sera au centre du processus de construction/déconstruction. « Les restes d’une fête » … Au centre d’une scénographie spectaculaire et visuelle, l’artiste est invité à concevoir une œuvre qui accepte sa mutabilité. Des objets, exposés dans un premier temps, deviennent source de la mutation et du chaos. Dans un espace transformé en lieu de festivités, le public s’approprie ces objets manipulables, modulables, cassables. Entre chant, masque, performance, vidéo… Les artistes du 6b vous invitent à contempler et à participer à la transformation d’une exposition et de son espace.
Né en 1978, Laurent Gongora est plasticien et designer. Diplômé en 2007 de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, il est résident du 6b à Saint-Denis. Artiste de l’intervention, son travail se caractérise par une approche transversale entre art environnemental et détournement du réel. Fleuretant avec l’absurde, la critique, ou simplement le défi ou l’illusion, ses œuvres se placent en réaction par rapport au contexte dans lequel elles s’installent.
Entre fantasme et répulsion, Emilie Schalck utilise les médiums comme posture propre et constitue des strates protéiformes comme système de données. Elle reconstitue des espaces anxiogènes emprunts de documents d’archives, de culture(s) “bis” et d’imageries populaires. Ses pièces constituent un story board pour une anthropologie future. Elle écrit et réalise également des films qui mélangent des techniques et des artifices du cinéma, ainsi que des images issues de l’histoire des arts. Emilie Schalck vit et travaille à Paris.Elle a exposé en tant qu’artiste ou présenté des projets en tant que commissaire d’exposition, notamment en collaboration avec le Centre d’Art Rurart, Mains d’Oeuvres, Glassbox, le Théâtre de la Cité Internationale, le Casino Forum d’Art Contemporain Luxembourg, la Fondation Merz Turin, La Plataforma Revolver à Lisbonne et le Potager du Roi à Versailles.
Né en 1983, designer indépendant, diplômé de l’ENSCI les ateliers en 2012. Son travail personnel se distingue par l’attention portée à l’élémentarité du geste lié à l’objet.
Diplômée des Arts Décoratifs, elle a installé son atelier au 6B pour une pratique artistique qui se partage entre dessins et sculptures: détrempe, martelage, compression ou polissage, elle travaille le graphite et le sel comme on forgerait du métal. Elle couche, étire, recouvre ou grave le papier comme on s’immiscerait sous des draps. Elle porte, force, modèle ou lisse ses volumes comme on caresserait un corps. Pour cela, elle convoque une nature universelle, interrogeant la rugosité de nos vies contemporaines. Elle extrait les matières premières du grand paysage: sel, goudron, craie, pierre, bois. Matériaux à fortes évocations symboliques, ils sont autant d’ingrédients à une alchimie spirituelle – souvenirs de préparations magiques préparées enfant – une sorte de potion rupestre, archaïque et primitive.
L’atelier YOUPI est un collectif de créations et d’expérimentations, au croisement des arts graphiques, de l’artisanat et des arts plastiques. Il regroupe cinq youpistes
d’horizons différents qui travaillent dans un esprit solidaire – ensemble ou séparément – sur des projets de communication visuelle, d’édition, de design d’espaces. Leurs expériences professionnelles diversifiées, alliées à une formation commune, leur confèrent une richesse de points de vues et d’approches créatrices. Avec Raphaële, menuisière, se crée alors l’atelier YOUPI pour partager des savoir-faire, mutualiser des ressources et mêler communication visuelle et traitement du bois.
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Florence Girardeau développe un travail pluridisciplinaire: dessin, collage, installation, et vidéo. Sa pratique interroge les processus de perception. Elle est représentée depuis 2007 par la Galerie Alberta Pane, et a son atelier au 6b depuis 2010. En 2014, elle réalise Polarized », commande 1% artistique, Chapelle Lycée Lebrun, Coutances, Basse-Normandie. Elle
travaille actuellement sur un projet de court-métrage expérimental, suite de la création vidéo collaborative « Les grands sables » (2014).
La pratique de Nadia Agnolet, qui a trait à l’ornement, se décline aussi bien dans la sculpture que dans le dessin et l’édition. Elle y revendique l’outrance, la maladresse délibérée, le grotesque. Sous une séduction apparente, d’emblée trompeuse, ne se révèle qu’une débâcle de sécrétions visqueuses, d’agglomérats informes dont le potentiel jubilatoire et régressif s’avère, au final, plus sûrement efficace que les aimables décorations auxquelles elle feint de s’attacher.
Pauline Angotti, diplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg est vidéaste/ vj, plasticienne et performeuse. Elle réalise des clips et assure la direction artistique de différents projets vidéo. Son travail de plasticienne porte sur le corps et la féminité. Elle crée des sculptures et tableaux moelleux, œuvres charnelles et voluptueuses, faites de tissu, ouate et sérigraphie. En parallèle, Pauline est la moitié du duo VV Show, une performance audio vidéo mêlant culture électronique underground et cinéma de genre.
Performeuse transmedia, elle désordonne sa propre identité et prône une pratique artistique investie dans la redéfinition de l’art : son espace, sa relation au savoir et au public. Mise en abîme, senarii comportemental, jeu, farce ou parabole, appel à mesurer la réalité, son travail installe l’incertitude et cultive le fantasmagorique.
Après l’obtention de son diplôme en 2008 à l’école nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (EnsAD), Alexander Stephenson a travaillé en tant que designer indépendant pour des clients tel que Intégral, Ruedi Baur et Associés, Zabriskie Prod et Atelier de Création Graphique. Directeur artistique au sein de Publicis 133 pendant deux ans puis un an et demi pour Dagobert, Alex Kippbild mène aujourd’hui un travail d’artiste tout en poursuivant son activité en freelance.
- VALERIE DE SAINT DO
Actuellement en résidence d’écriture au 6B, elle poursuit la rédaction de Transports, un roman noir situé dans la banlieue parisienne et gère une revue éphémère créée avec des résidents du 6B. Valérie de Saint Do est journaliste de formation et contribue régulièrement à des revues et journaux tels que Stradda, Cassandre/ Horschamp, L’Humanité-Dimanche, Construire, Deadline et ETC.
_______________ INFOS PRATIQUES _______________
Ouverture de la Galerie du 23 au 28 mars 15h à 20h et le samedi toute la nuit.